La Fédération française de rugby pourrait faire face à une perte financière importante suite à l’organisation de la prochaine Coupe du monde en France, selon les dernières informations de RMC Sport. En effet, il semblerait que le résultat financier final soit encore moins positif que prévu, avec une estimation de pertes pouvant atteindre jusqu’à sept millions d’euros. Dès décembre dernier, le président de la FFR, Florian Grill, avait déjà évoqué des difficultés financières liées au programme d’hospitalités de la Coupe du monde. Ce programme, qui consiste en des prestations VIP, n’aurait pas rapporté autant d’argent que prévu en raison d’un prix d’achat trop élevé par rapport à sa valeur réelle. En effet, le directeur de la candidature française, Claude Atcher, aurait promis de racheter ce programme à World Rugby à un prix deux fois supérieur à celui proposé par les autres nations candidates. Les attentes étaient pourtant élevées, avec l’ancien président de la FFR, Bernard Laporte, annonçant que l’événement rapporterait entre 50 et 70 millions d’euros à l’instance. Cependant, en décembre dernier, son successeur Florian Grill avait déjà revu à la baisse ces estimations, avec seulement 5 millions d’euros de recettes pour la FFR. Cette baisse s’explique notamment par la redistribution des recettes aux autres parties prenantes telles que World Rugby, les villes hôtes et la Ligue nationale de rugby. Mais le scénario catastrophique se précise avec le dépôt de bilan de l’agence Daimani, l’une des agences d’hospitalités de la Coupe du monde. Cette société était chargée d’organiser certains événements haut de gamme autour des matchs. Avec ce dépôt de bilan, il se pourrait que l’agence ne dispose pas des fonds nécessaires pour rembourser ses dettes envers le Groupement d’intérêt économique (GIE) qui gérait les hospitalités pour France 2023. Cette situation risque d’aggraver les pertes financières de la FFR, qui détient 55% du GIE et qui annonçait déjà une perte de 13 millions d’euros sur l’événement. Ainsi, les nouvelles prévisions à la baisse au sein de la FFR laissent entrevoir un résultat final de seulement deux millions d’euros, voire jusqu’à sept millions de pertes. Une situation très préoccupante pour une fédération déjà en difficulté financière, avec un déficit d’exploitation de 40 millions d’euros sur les saisons 2022-2023 et 2023-2024. La Coupe du monde ne pourra malheureusement pas combler ce déficit. En vue de limiter les dégâts, une solution est envisagée : la holding de Daimani en Suisse pourrait prendre en charge la dette de la société française. Cependant, cette option ne garantit pas une récupération totale des fonds et ne fait que souligner les difficultés auxquelles fait face la FFR. Dans l’ensemble, cette situation est une grande déception pour la fédération, qui espérait bénéficier des retombées financières habituellement générées par l’organisation d’une Coupe du monde. Alors que les précédents événements rapportaient entre 30 et 60 millions d’euros à la fédération organisatrice, la FFR se retrouve malheureusement dans une situation bien éloignée de ses attentes initiales. C’est un véritable coup dur pour une institution qui se trouve déjà dans une période financièrement délicate.
Source: bfmtv.com
Rugby: la FFR pourrait finalement perdre de l’argent avec la Coupe du Monde
La FFR pourrait subir des pertes financières colossales lors de la Coupe du Monde de rugby
Le rugby est un sport qui fait vibrer les foules et rassemble en France de nombreux passionnés. Mais cette fois-ci, la Fédération Française de Rugby (FFR) pourrait être confrontée à une situation inquiétante : des pertes financières lors de la prochaine Coupe du Monde.
La Coupe du Monde de rugby est un événement majeur qui se déroule tous les quatre ans et attire des millions de spectateurs à travers le monde. Cependant, organiser cet événement prestigieux engendre également des coûts très élevés. Avec la crise sanitaire actuelle, de nombreux doutes planent sur la tenue de cet événement et son impact sur les finances de la FFR.
Selon les dernières estimations, la FFR pourrait être confrontée à des pertes financières colossales si la Coupe du Monde venait à être annulée ou si elle se déroulait à huis clos. En effet, la vente des billets, les droits télévisuels et les partenariats commerciaux représentent une part importante des revenus générés par cet événement. Sans spectateurs et sans retombées économiques liées aux rencontres, la FFR risque de voir ses finances sérieusement compromises.
Parmi les marques partenaires qui pourraient être impactées, on retrouve Orange, Adidas et Mastercard. Ces entreprises ont investi de grosses sommes d’argent dans la Coupe du Monde en espérant bénéficier d’une visibilité importante et d’une hausse de leurs ventes grâce à cet événement sportif. Malheureusement, si la FFR ne parvient pas à garantir le bon déroulement de la compétition, ces marques pourraient devoir revoir leur positionnement et leurs investissements.
La FFR, consciente des enjeux financiers, travaille actuellement sur différentes solutions pour limiter les pertes. Elle explore notamment des alternatives pour maintenir l’événement tout en respectant les mesures sanitaires imposées par les autorités. Les discussions avec les différentes parties prenantes sont en cours afin de trouver des compromis et d’éviter un scénario catastrophique pour la fédération.
En conclusion, la FFR pourrait faire face à une situation financière précaire si la Coupe du Monde de rugby devait être annulée ou se dérouler à huis clos. Les pertes potentielles sont énormes et risquent d’affecter de nombreuses marques partenaires. La fédération travaille activement pour trouver des solutions afin de maintenir cet événement majeur tout en respectant les mesures sanitaires. Espérons que le rugby pourra continuer à nous faire vibrer tant sur le terrain que sur les planches des tribunes. Lire la suite.