Rugby: à un point du rêve…

Rugby: à un point du rêve…

Rugby: l’ironie du sport

Un petit point qui fait toute la différence

Hier, le XV de France a perdu face à l’Afrique du Sud, ce qui signifie que la France est éliminée du mondial de rugby organisé sur son sol. La déception est grande… Toutefois, le pays avait déjà d’autres problèmes plus graves à régler.

29 à 28. On ne peut pas oublier la défaite de l’équipe de France face à l’Afrique du Sud. Un malheureux petit point fait toute la différence. En tant qu’amateur, il ne serait pas responsable de cibler les raisons de ce fiasco le lendemain. Il est important de rester calme et de ne pas changer d’humeur. Il serait inapproprié de critiquer ce que l’on a aimé et qui reste admirable. Cette belle équipe de France et le magnifique monde du rugby resteront dans nos cœurs. Ils ont un avenir devant eux, tout comme nous, les passionnés. Certes, on peut se demander pourquoi le jeu était légèrement en dessous des attentes, malgré l’exceptionnel Antoine Dupont, ainsi que les talents emblématiques de cette équipe tels que Damian Penaud, Matthieu Jalibert et Thomas Ramos. On peut également s’étonner des trois essais encaissés en première mi-temps suite à des balles hautes tactiques de l’adversaire, mal gérées par la France peut-être à cause du stress qui a diminué l’habileté habituelle de nos receveurs. Il est évident que les Boks ont remarquablement préparé ce match dans les moindres détails, sans jamais sous-estimer la France et en lui imposant un redoutable défi physique.

Les trois essais marqués par notre équipe en riposte immédiate, également en première mi-temps, ont montré que nous n’étions pas dépassés, mais bien à la hauteur. L’Afrique du Sud n’avait encore jamais encaissé trois essais en si peu de temps. Il est difficile de ne pas faire face à cette ironie déprimante du sport, à cette imprévisibilité exaspérante lors des matchs perdus à la dernière minute. Lorsque Ramos s’apprête à transformer un essai, le trois-quarts sud-africain Cheslin Kolbe s’avance pour contrer son tir. Bien qu’il en ait le droit, il est probablement parti trop tôt, ce qui aurait dû lui valoir une sanction. Lorsque la pénalité du buteur irréprochable Ramos touche la barre, trois points sont perdus, cinq si l’on ajoute l’épisode précédent. Le score aurait évidemment été modifié et la victoire de la France assurée.

Le capitaine de l’équipe de France, Antoine Dupont, a soulevé de manière subtile l’arbitrage, et on peut d’autant plus s’appuyer sur sa critique qu’il a toujours été exemplaire sur le terrain et n’a jamais adopté un comportement revendicateur. Quoi qu’il en soit, le 16 octobre, la fête est finie. Nous étions à un point du rêve, mais le destin ne nous a pas choisis. Peu importe, l’avenir est prometteur.

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Source: causeur.fr