Pendant que les favoris luttent pour la qualification pour les quarts de finale, les autres appellent à un changement profond d’approche pour que « le rugby ne soit pas un sport joué par dix nations ».
Des équipes nationales écrasées par leurs adversaires, des scores à sens unique… Depuis le début de la Coupe du monde de rugby 2023, les rencontres entre les favoris et les nations moins habituées aux joutes internationales sont souvent déséquilibrées. Seule l’Uruguay a réussi à contrarier ce scénario prévisible en offrant une belle résistance face à la France et l’Italie.
Des matchs à sens unique
Les équipes nationales moins renommées comme la Roumanie, la Namibie et le Chili ont du mal à rivaliser avec les grandes puissances du rugby. Les défaites par des écarts importants contre des équipes comme l’Afrique du Sud, la France et l’Angleterre soulèvent des questions sur le déséquilibre dans la compétition.
Les équipes plus faibles pointent du doigt un problème récurrent : elles ne peuvent pas se mesurer régulièrement aux meilleures équipes du monde avant la Coupe du monde. Pendant ce temps, les équipes de premier plan se défient entre elles lors de compétitions comme le Tournoi des Six Nations, le Rugby Championship et les tournées d’automne. Les petites nations ont donc du mal à se préparer et à s’adapter au niveau de jeu intense de la Coupe du monde.
La Coupe du monde de rugby 2023 parallèle des « petites équipes », qui enchaînent les défaites plus ou moins…
La Coupe du monde de rugby est l’un des événements sportifs les plus attendus et les plus prestigieux de la planète. Chaque année, des millions de fans du monde entier se rassemblent pour soutenir leurs équipes favorites et assister à des performances spectaculaires d’athlètes de haut niveau. Cependant, la compétition n’est pas toujours équitable pour toutes les équipes participantes, les grandes équipes écrasant souvent les outsiders.
La domination des grandes équipes écrase les outsiders
Lors de la Coupe du monde de rugby 2023, les grandes équipes ont une fois de plus exercé leur domination sur les « petites équipes ». Ces dernières, qui sont généralement moins expérimentées et moins bien financées, ont du mal à rivaliser avec les puissances du rugby mondial.
Malgré les efforts considérables déployés par les « petites équipes » pour améliorer leur performance, elles enchaînent souvent les défaites plus ou moins lourdes face à des adversaires plus forts. Le manque de ressources, d’infrastructures et de soutien financier limite leur capacité à rivaliser sur la scène internationale. Cela crée un déséquilibre qui a des répercussions négatives sur la compétitivité de la Coupe du monde de rugby.
Dans certains cas, certaines de ces « petites équipes » ont même du mal à se qualifier pour la Coupe du monde en raison des qualifications difficiles et du niveau élevé de la compétition. Cela limite encore davantage leurs chances de participer à cet événement mondial et de développer leur rugby dans leur pays respectif.
Cependant, il est important de noter que malgré les défaites répétées, ces équipes ne manquent pas de courage et de détermination. Elles continuent de se battre sur le terrain, faisant preuve de ténacité et de passion pour leur sport. Leur présence dans la compétition offre également une belle opportunité de développement pour leurs joueurs et leurs fédérations.
Dans l’ensemble, la Coupe du monde de rugby 2023 met en évidence le contraste entre les équipes dominantes et les outsiders. Les grandes équipes bénéficient d’une longue tradition de succès, de ressources financières abondantes et de talents de classe mondiale. Les « petites équipes », quant à elles, doivent continuer à lutter pour surmonter les obstacles et défier la hiérarchie établie.
Pour en savoir plus sur la Coupe du monde de rugby 2023 : La Coupe du monde de rugby 2023 : La domination des grandes équipes écrase les outsiders.
La nécessité d’un changement
Les joueurs et entraîneurs des nations moins expérimentées réclament un système qui leur permettrait de s’entrainer et de jouer régulièrement contre les meilleures équipes du monde. Ils soulignent l’exemple de l’Italie qui a progressé depuis son entrée dans le Tournoi des Six Nations en 2000. Une possible solution serait d’élargir la Coupe du monde à 24 équipes afin d’offrir plus de rencontres abordables aux équipes moins expérimentées.
Un défi pour l’avenir
En attendant les éventuels changements, les équipes moins favorisées doivent continuer de faire face à des défis majeurs. Les difficultés de préparation, le manque d’expérience et les écarts de niveau soulèvent des inquiétudes pour le futur du rugby mondial. Il est urgent de trouver des solutions afin de rendre le rugby plus équilibré et attrayant pour tous.
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Valentin Moinard (avec Martin Untersinger)
Source: lemonde.fr