John Jeffrey, ancien troisième-ligne de l’équipe d’Écosse, âgé de 64 ans, a envoyé un courrier aux membres de World Rugby pour annoncer sa candidature à la présidence de l’instance internationale en novembre 2024. Selon nos informations, il souhaite succéder à l’Anglais Bill Beaumont. Élu vice-président de World Rugby en mai 2023, John Jeffrey est bien décidé à apporter sa vision et son expérience au monde du rugby. Il met en avant quelques progrès réalisés ces dernières années, notamment dans le rugby féminin et la santé des joueurs. Cependant, il souligne que la croissance financière n’est pas au rendez-vous et que le nombre de licenciés dans le rugby masculin diminue. Il est également conscient des difficultés rencontrées par les clubs professionnels. Pour lui, il est nécessaire de repenser les structures de manière audacieuse et radicale, tout en restant réalisable. John Jeffrey se situe dans la mouvance de Bill Beaumont, actuel président de World Rugby, qui ne briguera pas un troisième mandat. Cependant, certains critiques estiment qu’il n’est pas l’homme idéal pour conduire le rugby vers des changements profonds et aider les petites nations à se développer. D’autres candidats devraient d’ailleurs se dévoiler prochainement, comme Hamish McLennan, président de la fédération australienne. Néanmoins, John Jeffrey peut compter sur le soutien des pays influents de l’hémisphère nord, majoritaires au conseil de World Rugby. Pour devenir le prochain président de World Rugby, John Jeffrey envisage de rédiger un manifeste différent de tous ceux qui ont été présentés jusqu’à maintenant. Son objectif est de préserver les valeurs du sport tout en créant un modèle économique durable qui profite à tous les joueurs, où qu’ils se trouvent dans le monde. Il reste encore du temps avant les élections de novembre 2024, mais John Jeffrey est déterminé à convaincre les membres de World Rugby de le soutenir dans sa candidature. Affaire à suivre ! Sources : – « John Jeffrey se présente pour succéder à Bill Beaumont en 2024 » – L’Équipe (lien vers l’article original
Source: lequipe.fr