Les péripéties de la préparation des All Blacks avant leur match d’ouverture contre la France au Mondial 2023 ne sont pas passées inaperçues. Ian Foster, le sélectionneur néo-zélandais, a eu à gérer plusieurs problèmes avant le coup d’envoi de cette compétition tant attendue. Entre l’agression au couteau de sa femme et de sa fille en banlieue parisienne et les conditions d’hébergement chaotiques rencontrées par son équipe, Foster a dû faire preuve de résilience. Des conditions d’hébergement éprouvantes Contrairement aux matchs de football où les feux d’artifice et les pétards peuvent perturber le sommeil des joueurs, les All Blacks n’ont pas eu à faire face à ce genre de désagrément avant leur affrontement contre les Bleus. Cependant, l’équipe néo-zélandaise n’a pas eu une préparation aussi optimale qu’elle l’espérait en raison de problèmes dans l’hôtel attribué par World Rugby. Ian Foster a tenu à souligner que le personnel sur place était très accueillant et a tout fait pour rendre leur séjour agréable. Cependant, il a également évoqué les innombrables difficultés rencontrées par son groupe à Créteil, en région parisienne. L’absence de climatisation dans des conditions climatiques très chaudes a rendu la préparation physique encore plus éprouvante. De plus, chaque utilisation de grille-pain faisait sauter les plombs de l’établissement, ce qui n’était évidemment pas idéal pour se préparer à un match aussi important. Un sélectionneur qui garde le sourire Malgré tous ces problèmes, Ian Foster a tenu à ne pas chercher d’excuses après la défaite de son équipe face au XV de France. Cependant, il a souligné que la sélection argentine, qui devait prendre la relève des All Blacks dans cet établissement, avait finalement été logée ailleurs. Il a également confié ne pas comprendre le choix de World Rugby pour cet hébergement inadapté. Loin de se laisser abattre, Foster a réagi avec humour aux théories de complot suggérant que les organisateurs auraient favorisé les Bleus. Il a simplement déclaré avec un sourire: « Il y a toujours ce genre de théorie conspirationniste qui flotte dans l’air… Franchement, je n’en sais rien. C’était un endroit étrange pour nous héberger, la région parisienne ne manque pas d’endroits plus favorables, plus proches du stade. C’est comme ça ». Une galère personnelle à surmonter Au-delà des problèmes d’hébergement, Ian Foster a également dû faire face à une véritable galère personnelle avant d’affronter les Bleus au Mondial. Sa femme et sa fille ont été agressées lors d’une balade par un individu armé d’un couteau. Cet incident s’est donc déroulé deux jours avant le match, ajoutant une tension supplémentaire au sélectionneur néo-zélandais. Foster a expliqué que sa famille avait mis plus d’une heure à oser lui raconter ce qui s’était passé, craignant les conséquences sur lui-même et sur l’équipe. Malgré cette expérience traumatisante, le coach néo-zélandais a su garder la tête haute et se concentrer sur l’objectif à atteindre. En conclusion, la préparation des All Blacks avant leur rencontre contre la France au Mondial 2023 a été semée d’embûches. Entre les problèmes d’hébergement et l’agression subie par la famille de Ian Foster, l’équipe néo-zélandaise a dû faire face à des difficultés inattendues. Malgré tout, le sélectionneur a su rester positif et a guidé son équipe jusqu’en finale, où ils se sont inclinés face à l’Afrique du Sud. Une preuve de leur résilience et de leur détermination à surmonter les obstacles.
Source: bfmtv.com