Quand l’Afrique du Sud pourrait jouer son quart de finale contre la France sans hymne ni drapeau
L’Agence mondiale antidopage entre en jeu
Il se pourrait bien que l’Afrique du Sud se retrouve à jouer son potentiel quart de finale contre la France sans hymne national et sans pouvoir lever son drapeau. La raison ? L’Agence mondiale antidopage (AMA) a récemment rappelé à l’ordre le gouvernement sud-africain. Un communiqué de l’AMA souligne que le pays n’aurait pas respecté le délai imparti pour modifier une loi sur le sport sans drogue. Le gouvernement sud-africain a désormais quelques jours seulement pour se mettre à jour et éviter de devoir évoluer sous une bannière neutre, sans hymne et sans drapeau. Cette situation concerne tous les sports du pays, y compris le rugby et le cricket, dont les équipes nationales sont actuellement engagées dans la Coupe du monde.
Des avertissements ignorés
Le Daily Maverick rapporte que l’Agence sud-africaine antidopage (Saids) avait déjà mis en garde le gouvernement et les fédérations il y a un an quant aux conséquences d’un non-respect de ce nouveau code. Malgré ces avertissements, le gouvernement sud-africain n’a pas pris les mesures nécessaires pour se conformer aux règles de l’AMA. Le ministre des Sports, Zizi Kodwa, a déclaré dans un communiqué avoir pris note de la décision de l’AMA et affirmé que des efforts avaient été déployés pour modifier la législation conformément aux recommandations de l’agence.
Quel impact pour l’Afrique du Sud ?
Actuels champions du monde de rugby, les Springboks pourraient se retrouver à terminer deuxièmes de leur poule si l’Irlande venait à dominer l’Écosse. Dans ce cas, ils affronteraient la France en quart de finale le 15 octobre prochain. Cependant, la question reste en suspens quant à la possibilité de disputer ce match sans hymne national. Une situation sans précédent qui pourrait marquer fortement les joueurs sud-africains.
Ainsi, l’Afrique du Sud se trouve face à une situation complexe et probablement décevante pour les nombreux supporters et amoureux du rugby au pays. Espérons que les autorités seront en mesure de régler cette question dans les délais impartis, afin de permettre aux joueurs de jouer avec fierté et dans les meilleures conditions possibles, quelles que soient les conditions imposées.
Source: lefigaro.fr